Il y a 30 ans, l’Acte I de la décentralisation – L’histoire d’une révolution tranquille
A l’occasion du 30e anniversaire de la loi Defferre, Eric Giuily, acteur majeur de la première réforme de décentralisation de 1981 à 1986 et aujourd’hui Président de CLAI, publie « Il y a 30 ans, l’Acte I de la décentralisation ou l’histoire d’une révolution tranquille » aux Éditions Berger-Levrault.
Dans cet ouvrage, il livre un témoignage inédit sur les origines de la décentralisation, porte un regard critique sur les réformes qui ont suivi et ouvre le débat sur un éventuel « Acte III ». Le livre est préfacé par Pierre Mauroy, et postfacé par Laurent Fabius et Jean-Pierre Raffarin, tous trois anciens premiers ministres.
4ème de couverture :
La décentralisation est « la plus grande réforme institutionnelle dans l’équilibre de la France depuis le début du siècle », affirmait François Mitterrand en 1982.
À l’occasion du 30ème anniversaire de la première loi de décentralisation, Eric Giuily dévoile les coulisses de cette réforme fondamentale, dont il fut l’un des acteurs centraux, et montre comment « l’onde de choc » initiée par la loi du 2 mars 1982 fut à l’origine d’un des plus grands bouleversements de l’administration territoriale de la France.
Trente ans après, Eric Giuily livre un témoignage inédit sur les origines et les enjeux de l’Acte I de la décentralisation, les hommes qui la menèrent, et la manière dont elle se déroula au quotidien, depuis l’environnement feutré des cabinets ministériels jusqu’à celui plus rude et direct des exécutifs locaux.
Mais, au-delà de l’explication de ce qui a été fait de 1981 à 1986, Eric Giuily analyse les résultats obtenus et les suites de cette révolution tranquille, avec l’Acte II de la décentralisation entre 2003 et 2005, et les mesures adoptées en 2010 à l’initiative de Nicolas Sarkozy. Partant d’un constat sans complaisance et critique, il ouvre le débat sur un éventuel Acte III de la décentralisation : une nouvelle étape est-elle souhaitable ? La situation économique et financière de notre pays ne la rend-elle pas indispensable ? Si oui, selon quelles modalités et à quelles conditions ?