A l’approche de la COP26, le baromètre mondial sur les enjeux ESG de SEC Newgate montre l’environnement et le climat en tête des préoccupations
SEC Newgate, groupe international d’agences conseil en communication, que CLAI représente en France, a mené pour la première fois une étude d’opinion sur l’ESG à l’échelle de 10 pays : Allemagne, Australie, Chine, Colombie, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Singapour. Dans le cadre de ce baromètre mondial, 10.000 citoyens ont été interrogés sur leurs perceptions en matière de prise en compte des enjeux ESG par les gouvernements et les entreprises. Il révèle que l’environnement, et en particulier le changement climatique et la neutralité carbone, figurent en tête des préoccupations.
L’ESG, une thématique mal connue des Français mais qui suscite un véritable intérêt
Seuls 47% des Français interrogés ont déjà entendu parler d’ESG (51% au niveau global) et 13% identifient clairement de quoi il s’agit (17% au niveau global). Pour autant, quand on leur expose ce qu’est l’ESG, environ 6 Français sur 10 interrogés se disent fortement concernés par le comportement ESG des gouvernements et des entreprises. S’agissant de ces dernières, la perception de leur rapport à l’ESG influence les décisions d’achat de 43% d’entre eux.
En France, le climat et l’environnement dominent l’approche de l’ESG. Les Français identifient trois enjeux ESG prioritaires : le changement climatique (cité par 24% des répondants), les enjeux environnementaux en général (10%) et les opportunités d’emploi (8%). Quand on leur demande de lister la priorité ESG sur laquelle l’action du gouvernement et des entreprises devrait se concentrer, plus de la moitié des Français (51%) citent un enjeu environnemental.
Des engagements attendus par les Français de la part des pouvoirs publics et des entreprises…
En France, les ONG sont les acteurs perçus comme ayant la meilleure performance ESG, les Français leur accordant une note moyenne de 5,9/10. Viennent ensuite les entreprises (5,5/10), avant même les individus (5,4/10). Le gouvernement recueille la note la plus basse (5,3/10) : 28% des Français lui accordent même une note inférieure à 5/10. Les Français font partie des citoyens du panel mondial qui ont accordé les notes les plus sévères à leur gouvernement.
Les Français interrogés attendent plus de mobilisation contre le changement climatique et une plus grande responsabilité. 60% jugent en effet que la France est en retard dans la prise en compte des enjeux ESG.
S’agissant du gouvernement, les premiers critères de perception de sa performance ESG sont les suivants : « assurer des pratiques d’emploi éthiques, notamment au niveau de la chaîne d’approvisionnement », « agir quand les choses se passent mal », « agir contre le changement climatique ». Sur ces trois critères, les Français accordent aujourd’hui au gouvernement des notations basses et attendent donc des améliorations significatives de sa part.
S’agissant des entreprises, les secteurs de la santé, de l’éducation et des nouvelles technologies sont perçus comme ayant la meilleure performance ESG alors que les industries manufacturière, d’extraction et chimique sont perçues comme les plus mauvais élèves.
Les Français attendent plus de mobilisation des entreprises sur les sujets ESG, en particulier sur les actions suivantes : « faire davantage pour rendre à l’environnement » (ils sont 79% à le penser), « s’engager pour améliorer la performance ESG de leur chaîne d’approvisionnement » (78%), « faire davantage pour s’occuper de leurs salariés » (77%), « mettre en place des processus pour identifier les comportements non éthiques et y mettre fin » (75%). 75% des Français souhaitent que les entreprises qui ne mettent pas en œuvre des pratiques ESG soient pénalisées. A noter : 61% des Français trouvent que les entreprises sont excessives dans la manière dont elles rendent compte de leurs actions pour réduire leur impact environnemental.
« La forte attention portée par les Français, comme les autres citoyens du monde, à l’égard de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique, s’accompagne d’attentes très nettes à l’égard des entreprises. Il appartient à celles-ci non seulement de faire davantage en matière d’ESG, mais aussi de le faire savoir, avec transparence. », a déclaré Eric Giuily, président de CLAI, membre de SEC Newgate.
…mais pas encore d’activisme du point de vue de la consommation
Les Français sont moins prêts que les citoyens des neuf autres pays à dépenser plus pour une meilleure performance ESG. Seuls 21% d’entre eux sont prêts à payer plus cher leur nourriture dans cet objectif (contre 31% pour l’ensemble), 17% leur véhicule (contre 25% pour l’ensemble), 16% leurs médicaments, leurs vêtements, leurs produits d’hygiène et cosmétiques etc.
Tom Parker, Regional CEO de SEC Newgate, a commenté : « Malgré certaines spécificités locales, le baromètre ESG de SEC Newgate révèle un degré surprenant de convergence au niveau global. L’intérêt et les préoccupations pour la performance éthique et durable des gouvernements et des entreprises sont largement partagés. Il s’agit bien d’un phénomène mondial. La cohérence de ces résultats pays par pays montre bien que les enjeux locaux sont globaux et inversement. »
Le baromètre ESG de SEC Newgate a vocation à être publié chaque année.
Plus d’informations sur le baromètre sont accessibles sur le site dédié www.secnewgateesgmonitor.com